L'éveque de Alet en etait le seigneur, le château est du XVéme siécle; son architecture refléte toutes les caracteristiques du style gothique.
GEGE L'OCCITAN
Un petit commentaire fait toujours plaisir,
merci.
L'éveque de Alet en etait le seigneur, le château est du XVéme siécle; son architecture refléte toutes les caracteristiques du style gothique.
Aprés la rudesse majestueuse des corbieres rouges, j'accéde à la fraicheur du Paradis.
La forêt se compose de magnifiques hêtres, de pins larricio, de cédres, et des sapins de l'aude.
Quel amoureux pélerin de la biodiversité "cathare" n'aurait pas aimé profiter des ombrages verdoyants du Paradis!
Descente dans la vallée large dont les horizons succesifs nous permettent d'entrevoir au loin, dans la brume de la chaleur toride, les sommets pyrennéens.
Au feu du ciel de ce jour (7 juillet 2010) se joint le bûcher de la ville-rouge. Les "routiers" se chargeront avec acharnement à la destruction de la ville, de ses habitants dont Guillaume Belibaste, "Parfait" et "Bon homme": ils seront livrés aux flammes inquisitoriales (1321).
Les rues étroites s'enlacent autour du château qui est aujourdh'ui, entierement reconstruit, dans le respect de l'architecture militaire ("castrum") avec son plan régulier et ses quatres tours quadrilatére régulier.
L'entrée du château; il faut souligner la remarquable et fonctionnelle installation audiovisuelle qui permet à chacun de suivre, selon son rytme et sa langue, les particuliarités de chaque piéces et, outre les panneaux informatifs, d'acceder au visionnement de films qui débutent avec votre arrivée dans le lieu.
Que la mairie et les service technico-culturels soient félicités! Encore une marque de notre citoyenneté démocratique occitane.
Bélibaste nous accueille et nous conte son histoire
Dans diverses pieces du logis, des peintures murales retracent les us et cotumes; ici, trois couples, dans des attitudes de dialogues amoureux (traditions des troubadours), se préparent au repas frugal traditionnel.
L'escalier qui, du dernier étage, permet de rejoindre le rez de chaussée à l'interieur du mur d'enceinte.
La tradition vit encore avec ce jardin des "simples" et les diverses plantes aromatiques et médicamenteuses.
En s'élevant un peu et dans la direction de Laroque de Fa. Il est possible d'apervoir les sommets audois et leurs manteau (réduits) de neige printanniére.
D'autres photos sur Villerouge Terménés dans l'album photo en haut a droite.
A l'occasion de ses trois jours de fêtes réussite totale:
le vendredi record d'affluence avec la traditionnelle "MOUNTJETADO" realise avec brio par Francine et servi dans la bonne humeur par tous les jeunes du comité, le tout accompagné par la Bandas BENI QUAN PODI
Le samedi et dimanche bal sur la place
et pour cloturer le tout ce genial premier feu d'artifice.
Je vous conseille d'aller voir le reste des photos sur l'album en haut à droite.
Surtout si cela vous a plu ou pas, cliquer au fond de la page pour me laisser des messages de vos impressions, merci.
Cette forteresse se mérite; les gorges de l'Orbieu et ses escarpements où le rocher combat les volontés tenaces de la végètation préludent à l'étonnante découverte. Au sommet d'un éperon à forte pente, le "castrum" présente les blessures et les arrasements féroces exigés par un triste et bestial archevêque de Narbonne.
De l'enceinte exterieure, il ne reste plus que des pans de courtine perçés, cà et là d'archères. De l'enceinte intérieure, les bases permettent d'imaginer le donjon. Le mur d'une salle est percée d'une fenêtre cruciforme devenue le symbole du château.
Ce "castrum" fut la résidence de l'une des plus importantes familles seigneuriales: les Comtes de Carcassonne. En 1210, les troupes mercenoriales de Simon de Montfort connurent la victoire après quatre mois d'incessants assauts. La population du château, victime de la dysenterie et affamés, résistèrent avec la force de la foi cathare et la fidélité à leurs seigneurs, Raymond de Termes, son frére, Benoît de Termes, fut désigné comme évêque cathare.
Tout au long de la route, les cantoniers se livrent à la création artistique en travaillant les buis de multiples formes: sphéres, dés, pyramides, trônes, cones. Qu'ils soient remerciés pour une telle attention et fèlicités pour leur imagination esthétique. Dans leur mémoire ancestrale, ils connaissent le sens de l'hospitalité, de la "bonhommie" cathare, à savoir-étre et leur tolérance. A méditer pour ce qui advient aujourd'hui !
Ce château abritait l'une des familles les plus puissantes du Languedoc.La chute des seigneurs de Termes en novembre 1210, après quatre mois d'un siège mené sans relâche par l'armée de Montfort, eut un grand retentissement sur les communautés cathares. Dernier refuge des " faydits" en 1240, le château finit par être détruit sur ordre royal en 1452.
Termes est digne de son passé qui humblement et lentement des ouvriers restaurent dans le respect strict de l'historicité.
A la sortie des gorges de Tremenet et presque entouré par une boucle de la rivière Orbieu, ce "castrum" est édifié sur une masse rocheuse. Il est cité dans une transaction entre l'Abbaye de Lagrasse et Bertrand, fils du seigneur de Durfort ( en 1093).
Au début de la croisade des Albigeois (en 1209), le seigneur de Durfort se range du coté des cathares; Devenu "faydit", il subira les féroces assauts des troupes mercenaires de Simon de Montfort. Après de rudes combats, submergés par le nombre de bourguignons, il se rendit et mourut en prison.
Lorsqu' il est pris par les croisés ( 1215), le château appartient à une famille très puissante dont l'influence s'étend dan l' Agenais, le Quercy et en Anjou. Dépossédés de leurs bins, les Durfort se réapproprient le domaine en 1256 après s'être soumis au Roi de France.
Aujourd'hui le château est une propriété privé.
Lagrasse ou " la fertile " ( du latin grassa)
Le moulin aux abords de la ville
Le vieux pont sur l'Orbieu
La ville semblait encore endormie; les rues étroites offraient leurs belles façades fleuries. Certaines portaient des dates ou des blasons. Elles obéissent toutes à la règle de la pente du terrain afin de faciliter l'écoulement des eaux.
Le pont neuf dans sa svelte architecture offrait la perspective de l'abbaye qui, selon la légende, fut créée par le futur Charlemagne (autour de l'an 800) avec son célèbre clocher-donjon érigé au début du XVI ème siécle. Les bâtiments abbatiaux à l'extrémité du bras sud du transept et ses trois absidioles datent du XI ème siècle.
La place couverte gardait la fraicheur du petit matin.
Si vous voulez connaitre les feux de l'enfer et la souffrance des opprimés (seigneuries, paysans et artisans languedociens au temps du catharisme) et découvrir les plaisirs célestes, suivez l'itinéraire suivant:
Lors des fêtes patronales, le comité a offert une magnifique clôture (traditionnel feu d'artifice).
Consultez l'album pour visionner d'autres figures.
C'est un village tranquille au milieu d'une grande plaine fertile. Soudain l'oeil est fasciné par une haute tour-carrée-clocher. Le silence est aussi profond, quasiment religieux, que l'eglise est étonnante et s'étage sur plusieurs siécles (VIII au XIV siécle).
Celle-ci est taillée dans le roc. Un majestueux escalier de pierre se termine au seuil de la premiere porte qui s'ouvre sur un second escalier bâti sur une faille rocheuse, naturelle.
Une seconde porte permet l'accès à l'église à unique nef. La douce pénombre exalte le sentiment religieux, l'humilité fraternelle.
Le plafond et les murs du choeur sont peints de fresques où l'on distingue, avec peine, la figure du christ-créateur dans sa mandorle, entourée d'anges. L'on perçoit aussi des personnages bibliques (apôtres ou prophétes). La facture dans son ensemble est assez proche de la stylisque du maître de Cabestany (XIIIéme siécle).
Une vierge en bois doré (XIVéme siècle), présente au monde son enfant-dieu qui tient dans sa main le globe terrestre surmonté d'une croix. Le vitrail représente St Loup, l'achevêque de Sens (550 ) dont l'histoire est émaillée de multiples miracles.
Chemin de Croix
Un balcon de pierre offre une jolie vue sur le hameau et l'immense plaine.